19/11/2025
Le bonheur ne se fabrique pas, il ne se force pas, et il ne s’imite pas. Quand on essaie de faire heureux, on se met une pression invisible : celle d’avoir à prouver quelque chose, d’atteindre un idéal, de jouer un rôle. On se lance dans une quête extérieure alors que la source est intérieure.
Choisir d’être heureux, c’est différent.
C’est une décision douce, intime, presque silencieuse.
Ce n’est pas nier ce que l’on traverse, ni ignorer les difficultés.
C’est simplement choisir de revenir à un espace en soi où la paix est possible, même au milieu du chaos.
Quand on choisit d’être heureux — ou serein, ou disponible, ou ouvert — tout ce que nous faisons ensuite en découle naturellement. Les gestes deviennent plus légers, les paroles plus justes, les décisions plus claires.
On n’agit plus pour compenser un manque, mais pour exprimer une plénitude intérieure, même petite, même fragile.
Ce que nous sommes donne naissance à ce que nous faisons.
Et c’est là que réside la beauté de ce message : le pouvoir ne se trouve pas dans les circonstances, mais dans l’être.
Dans la manière dont on s’accorde à soi-même, comme on accorde un instrument, pour que la vie puisse jouer en nous avec plus d’harmonie.
Être heureux aujourd’hui, même un tout petit peu, c’est un choix d’amour envers soi.
Un acte de douceur.
Un acte de liberté.
C’est se dire : « Je mérite la paix intérieure, même si tout n’est pas parfait. Je mérite de respirer. Je mérite de me sentir vivant. »
Et parce que l’être précède le faire, tout ce que tu accompliras à partir de cet espace portera la trace de cette lumière.
Tu n’as pas à courir vers le bonheur.
Invite-le simplement à être avec toi.
Et regarde ensuite la vie se transformer depuis l’intérieur.
Crédit à l'auteur